Les équipements techniques - Les énergies renouvelables
Les énergies renouvelables sont aussi désignées par "énergie flux" en opposition
aux "énergies stocks" (énergies fossiles non renouvelables).
On les classe en cinq grandes familles :
- le solaire (thermique ou photovoltaïque) : transformation du rayonnement solaire en chaleur ou en électricité
- l'hydro-électricité : utilisation du potentiel de l'eau pour produire de l'électricité
(cours d'eau, vagues et marées) ;
- l'éolien : utilisation du vent pour produire de l'électricité ;
- la biomasse : le bois comme combustible, le méthane issu de la décomposition de déchets organiques...
- la géothermie : l'utilisation de l'inertie des sols pour en extraire des calories, grâce à
une pompe à chaleur avec une alimentation électrique.
Parmi ces cinq familles, trois sources d'énergie sont directement utilisables sans transformation : le bois combustible,
la lumière et la chaleur du soleil.
A petite comme à grande échelle, l'utilisation des autres sources d'énergie exige dans la plupart des cas des installations
techniques coûteuses et contraignantes en entretien, sans pour autant parvenir à satisfaire l'ensemble de nos besoins énergétiques.
S'ils s'avèrent nécessaires, ces équipements techniques doivent être considérés comme des
accessoires
d'appoint et non comme des solutions globales : une conception bien pensée cherchera en priorité à
limiter les consommations
énergétiques avant de chercher des solutions complexes, coûteuses et fragiles pour les satisfaire !
Ainsi, les pompes à chaleur et installations photovoltaïques (voir notre paragraphe sur l'électricité),
aussi choyés soient-ils par nos médias et vantés par la publicité, ne sont en général que des
emplâtres coûteux qui ne se justifient pleinement que dans des cas particuliers (rénovation, absence de réseau
électrique dans des zones géographiques peu habitées, grandes surfaces de toitures disponibles comme les hangars agricoles etc.)
Mentionnons enfin la récupération de l'eau de pluie, qui bien que légèrement hors sujet, rentre dans le cadre
des besoins énergivores (récupération, traitement, stockage et distribution par le réseau public) dont nous ne saurions nous passer.
La démarche, permettant un réelle économie à long terme, mérite une réflexion systématique.
Pourtant la réglementation française ne permet qu'un usage de l'eau de récupération très limité au
lavage des sols et aux sanitaires : il faut une autorisation du ministère de la santé à titre expérimental pour
pouvoir laver son linge avec ! Nos pays limitrophes sont souvent plus tolérants sur la question et que de nombreuses techniques
et méthodes existent pour filtrer et épurer l'eau : la réglementation française devra probablement évoluer
dans les années à venir...