Si les effets néfastes de notre activité humaine (dont la construction et l'habitation) sur l'ensemble des écosystèmes n'ont que peu ou pas d'incidence sur notre qualité de vie au quotidien à très court terme, nous savons aujourd'hui l'urgence de les maîtriser.
Au-delà de toute polémique sur le climat et des conséquences de la pollution de nos terres, de nos rivières et de notre air, nous nous devons d'explorer au moins par principe de précaution les mesures possibles permettant de limiter notre empreinte environnementale.
Les leviers d'action sont nombreux concernant la construction :
Le choix de l'implantation d'une construction implique une réflexion sur le développement urbain, la démographie et sur les moyens de transports des habitants/utilisateurs : une habitation loin de toute activité commerciale et économique impose à ses habitants plus de transports individuels, coûteux, polluants et contraignants (en temps de transports, difficultés de circulation et de stationnement...).
La recherche d'une bonne intégration paysagère permet de préserver l'attrait d'un quartier ou l'agrément d'une zone verte, voire la grandeur d'un paysage.
Au-delà, l'utilisation des caractéristiques du terrain dans la conception du projet, en termes structurels, permet de limiter l'ampleur des travaux. En termes bioclimatiques, elle peut améliorer le comportement énergétique de la construction (inertie des parties enterrées, géothermie, orientation et ensoleillement...).
L'influence du choix des modes constructifs et des matériaux employés intervient quatre fois sur l'environnement, à
chaque fois selon divers paramètres :
* quantité d'énergie primaire nécessaire au processus de fabrication
La réalisation d'une maison individuelle moyenne exigeant déjà plusieurs centaines d'heures de main d'œuvre, le comportement des intervenants peut vite s'avérer désastreux pour l'environnement du chantier.
La réglementation s'est fortement renforcée cette dernière décennie mais demeure bien insuffisante sans une réelle implication de tous pour maîtriser les sources de pollutions :
Un des paramètres qu'il convient de ne pas perdre de vue reste l'utilisation quotidienne de la construction par ses occupants.
Les conséquences énergétiques (et financières) d'un comportement inapproprié (régulation du chauffage, utilisation de la lumière et des appareils électriques, ventilation des pièces etc.) peuvent être réellement importantes.
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